Nous avons déjà à plusieurs reprises parlé, au sein de la CEDEF, de la justice restaurative.
Nous sommes donc très heureux de saluer la sortie au cinéma, le 29 mars dernier, du magnifique film de la réalisatrice Jeanne Herry, intitulé « Je verrai toujours vos visages ». C’est son troisième long métrage, après notamment le bouleversant « Pupille », qui lui avait valu 7 nominations aux César 2019. (Lire la suite de l'article)
Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
Un film émotionnellement difficile met en évidence les défis de la réinsertion sociale des anciens détenus. Le retour dans la société après avoir été en prison peut être difficile, comme l'illustrent les histoires de trois détenus dans le film. Les obstacles auxquels ils sont confrontés comprennent la drogue, la santé mentale, le contexte social et l'incompréhension. Le film réussit à susciter la réflexion sur ces sujets et à nous amener à questionner notre propre rapport à ces problèmes. En fin de compte, ce film est une réussite qui aide à mieux comprendre la complexité de la vie en prison et la difficulté de se réinsérer dans la société.